Le jardin botanique avance et il s’agit de prendre la place qui est à disposition.
Archives de catégorie : PLANTATIONS
RÉCHAUFFEMENT
Un article du MATIN – publié le 19 mars 2024
La biodiversité permet à la forêt de résister au changement climatique
Deux études montrent que diversifier plantes et animaux permet aux forêts de continuer à recycler le carbone, malgré les sécheresses.

Le processus normal de décomposition a pu être maintenu en augmentant la diversité des plantes et la complexité des communautés de décomposeurs (insectes, mille-pattes, acariens etc.).
Une plus grande biodiversité permet aux forêts de mieux résister aux effets du changement climatique et de continuer à assurer les mêmes services, à commencer par le recyclage du carbone et de nutriments, selon deux études publiées lundi.
«Quand il y a plus de biodiversité, on peut maintenir un même fonctionnement de l’écosystème malgré des conditions climatiques plus extrêmes. En favorisant une plus forte biodiversité, on peut atténuer les conséquences du changement climatique», résume à l’AFP Stephan Hättenschwiler, directeur de recherche au CNRS, qui a participé aux deux études.
Le sol reste un puits de carbone
La première, publiée dans la revue «Global Change Biology» par des chercheurs basés en Allemagne et en France, montre par voie de modélisation que la diversité végétale d’une forêt ou d’une prairie la protège des extrêmes de température, favorisant ainsi les processus écosystémiques telle que la décomposition. Le sol peut donc notamment continuer à jouer son rôle de puits de carbone.
La décomposition des parties mortes des plantes, telles que les feuilles qui tombent à l’automne, constitue en effet «le carburant» des cycles du carbone et de l’azote, un processus indispensable au bon fonctionnement des écosystèmes et au stockage naturel du carbone dans les sols.
La seconde étude, publiée dans la revue «PNAS» par des scientifiques basés en Chine et en France, est pour sa part expérimentale. Ils ont observé les effets de différents mélanges de feuilles mortes et d’organismes décomposeurs dans différents types de forêts, soumis à des conditions de sécheresse. Celle-ci a normalement tendance à ralentir la décomposition.
Mais l’étude a montré que «la biodiversité a le potentiel de compenser les effets négatifs de la sécheresse», souligne Stephan Hättenschwiler. Le processus normal de décomposition et de recyclage des éléments a en effet pu être maintenu en augmentant la diversité des plantes et la complexité des communautés de décomposeurs (insectes, mille-pattes, acariens etc.) malgré un impact négatif de la sécheresse.
Les monocultures pour stocker le carbone sont une erreur
«Ces découvertes suggèrent que favoriser la biodiversité représente un levier important pour maintenir des fonctions essentielles des écosystèmes avec le changement climatique actuel», concluent les auteurs dans l’étude. «Au lieu de favoriser des monocultures, il faut faire tout pour que nos forêts soient plus diverses», ajoute Stephan Hättenschwiler. «Ce serait une erreur d’aller vite et planter des monocultures pour augmenter le stockage du carbone sur une surface importante», ajoute-t-il.
En France, les puits de carbone forestier fonctionnent moins bien qu’anticipé. L’État a décidé de planter un milliard d’arbres d’essences diversifiées adaptées au climat futur sur une décennie.
L’Afrique se met au vert – Les arbres comme fertilisants naturels
Département fédéral des affaires étrangères DFAE
En 2014, le projet « EverGreen Agriculture » encourage l’utilisation de certains types d’arbres, le Faidherbia albida par exemple, comme fertilisants naturels dans les champs ou les pâturages. La polyculture associant des arbres et des champs est devenue populaire. En Zambie, plus de 160 000 agriculteurs plantent des Faidherbia albida dans leurs champs. Au Niger, ces arbres ont permis de reverdir et de rendre plus fertiles 4,8 millions hectares de terrain.
Voir la vidéo sur Youtube ou cliquez sur l’image

APAF L’ Agroforesterie par les Arbres Fertilitaires
Renny Ofoni parle de son expérience en agroforesterie
C’est un texte que Renny a échangé avec Pascal Humbert d’APAF International, dans le cadre de la création d’une APAF Delta du Niger.
« En fait, j’ai eu une expérience directe des méthodes agricoles traditionnelles depuis que j’ai grandi dans le village. Cela m’a vraiment ouvert les yeux et m’a permis de comprendre profondément l’importance de l’agriculture durable.
En parlant de cela, je sais que l’agroforesterie est une pratique agricole qui intègre des arbres et des cultures, et elle n’est pas trop différente des méthodes agricoles traditionnelles. En fait, c’est un excellent moyen de maximiser l’utilisation des terres et de promouvoir des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement.
L’agroforesterie consiste à planter des arbres et des cultures dans la même zone, leur permettant de coexister et de bénéficier les uns des autres. Les arbres fournissent de l’ombre et agissent comme brise-vent, protégeant les cultures des conditions climatiques extrêmes. Ils contribuent également à la fixation de l’azote, améliorant la fertilité des sols et réduisant le besoin d’engrais synthétiques.
De plus, les systèmes agroforestiers peuvent améliorer la biodiversité en fournissant des habitats naturels à différentes espèces d’animaux et d’insectes. Cela contribue également à atténuer le changement climatique en séquestrant le dioxyde de carbone de l’atmosphère et en réduisant les émissions de gaz à effet de serre.
Ce qui est fascinant, c’est que l’agroforesterie peut être pratiquée à différentes échelles, depuis les petites exploitations familiales jusqu’aux grandes exploitations commerciales. Il s’agit d’une approche flexible et personnalisable qui peut s’adapter à différents environnements et besoins agricoles.
C’est la seule méthode d’agriculture que nous pratiquons, je ne pense pas que cela posera de difficultés. »
APAF_liste_essenceNous avons pris contact avec cette association qui travaille en Afrique. Elle a pour but de former des paysannes et des paysans et de les aider à connaître les espèces d’arbres qui peuvent être en symbiose avec les autres et avec le sol, pour puiser tous les nutriments présents dans l’air ou dans le sol.
Pour en savoir plus, la présentation ci-dessous vous éclairera.
APAF-PRESENTATIONLe film “L’arbre providence” , en français, version sous titrée en anglais, est visible ici : *L’arbre Providence” , le mot de passe est : APAF
D’autres vidéos de l’APAF ici : Autres vidéos
L’APAF vulgarise les techniques agroforestières au Togo, au Burkina Faso et au Sénégal
APAF-vulgarise-les-techniquesAu Burkina :
APAF_BurkinaAu Sénégal :
APAF_SenegalAgroforesterie/ L’introduction des arbres fertilitaires dans les parcelles de cultures

Voir le site à propos de Agroforesterie/ L’introduction des arbres fertilitaires dans les parcelles de cultures
EURAF – Association européenne d’agroforesterie

Des jardins organiques pour l’école d’Ator-Asa
Semis et plantations
La ferme Miss Lang n’est pas à un seul endroit, elle est à trois endroits différents. Les palmiers et le manioc ne sont pas au même endroit. Même chose pour les autres cultures.
ASPD-NIGERIA ASPD-NIGERIA-2023