GEOPOLITIS

Une video avec Aminata Traoré, voix malienne engagée et critique , militante altermondialiste, essayiste et ex-ministre de la culture du Mali.

RÉCHAUFFEMENT

Un article du MATIN – publié le 19 mars 2024

La biodiversité permet à la forêt de résister au changement climatique

Deux études montrent que diversifier plantes et animaux permet aux forêts de continuer à recycler le carbone, malgré les sécheresses.

Le processus normal de décomposition a pu être maintenu en augmentant la diversité des plantes et la complexité des communautés de décomposeurs (insectes, mille-pattes, acariens etc.).

Une plus grande biodiversité permet aux forêts de mieux résister aux effets du changement climatique et de continuer à assurer les mêmes services, à commencer par le recyclage du carbone et de nutriments, selon deux études publiées lundi.

«Quand il y a plus de biodiversité, on peut maintenir un même fonctionnement de l’écosystème malgré des conditions climatiques plus extrêmes. En favorisant une plus forte biodiversité, on peut atténuer les conséquences du changement climatique», résume à l’AFP Stephan Hättenschwiler, directeur de recherche au CNRS, qui a participé aux deux études.

Le sol reste un puits de carbone

La première, publiée dans la revue «Global Change Biology» par des chercheurs basés en Allemagne et en France, montre par voie de modélisation que la diversité végétale d’une forêt ou d’une prairie la protège des extrêmes de température, favorisant ainsi les processus écosystémiques telle que la décomposition. Le sol peut donc notamment continuer à jouer son rôle de puits de carbone.

La décomposition des parties mortes des plantes, telles que les feuilles qui tombent à l’automne, constitue en effet «le carburant» des cycles du carbone et de l’azote, un processus indispensable au bon fonctionnement des écosystèmes et au stockage naturel du carbone dans les sols.

La seconde étude, publiée dans la revue «PNAS» par des scientifiques basés en Chine et en France, est pour sa part expérimentale. Ils ont observé les effets de différents mélanges de feuilles mortes et d’organismes décomposeurs dans différents types de forêts, soumis à des conditions de sécheresse. Celle-ci a normalement tendance à ralentir la décomposition.

Mais l’étude a montré que «la biodiversité a le potentiel de compenser les effets négatifs de la sécheresse», souligne Stephan Hättenschwiler. Le processus normal de décomposition et de recyclage des éléments a en effet pu être maintenu en augmentant la diversité des plantes et la complexité des communautés de décomposeurs (insectes, mille-pattes, acariens etc.) malgré un impact négatif de la sécheresse.

Les monocultures pour stocker le carbone sont une erreur

«Ces découvertes suggèrent que favoriser la biodiversité représente un levier important pour maintenir des fonctions essentielles des écosystèmes avec le changement climatique actuel», concluent les auteurs dans l’étude. «Au lieu de favoriser des monocultures, il faut faire tout pour que nos forêts soient plus diverses», ajoute Stephan Hättenschwiler. «Ce serait une erreur d’aller vite et planter des monocultures pour augmenter le stockage du carbone sur une surface importante», ajoute-t-il.

En France, les puits de carbone forestier fonctionnent moins bien qu’anticipé. L’État a décidé de planter un milliard d’arbres d’essences diversifiées adaptées au climat futur sur une décennie.

FIFDH Le festival

Le Festival du film et forum international sur les droits humains (FIFDH) se tient à Genève du vendredi 8 au dimanche 17 mars 2024

Télécharger le programme en cliquant sur l’image ci-dessous :

Moments forts du FIFDH de cette année 2024
En lien avec des pays soutenus ou des organisations soutenues par la DGVS (Délégation Genève Ville solidaire)

Programme complet du FIFDH – Du vendredi 8 au dimanche 17 mars 2024 : https://fifdh.org/festival/ Penser à réserver à l’avance sur le site du festival
Programme par jour, par film ou par événement

Regardez aussi le programme spécifiques des Impacts days, avec 16 films ou projets de films avec des rencontres les 11 et 12 mars avec des équipes de réalisation et de production de films, des bailleurs de fonds (50’000.- dès l’an dernier sur des fonds de la DGVS) et des ONG, pour mettre sur pied des campagnes d’information et de plaidoyer autour de certains films. La sélection est vraiment percutante. https://fifdh.org/pro/

Et si vous connaissez des enseignant-e-s, il y a le programme des séances scolaires: https://fifdh.org/ecoles/

Carte blanche à Rokhaya Diallo – Équité climatique : femmes en première ligne
https://fifdh.org/festival/programme/2024/forum/carte-blanche-a-rokhaya-diallo-equite-climatique-femmes-en-premiere-ligne/

DIMANCHE 10 MARS – 19H30
ESPACE PITOËFF – THÉÂTRE
RUE DE CAROUGE 52, 1205 GENÈVE

Les pays dits occidentaux ont historiquement contribué de manière disproportionnée aux émissions globales et le lourd impact du changement climatique affecte davantage les régions du monde les moins polluantes, accentuant les inégalités et la vulnérabilité des populations déjà marginalisées.
Selon l’ONU, 80% des déplacé·es climatiques sont des femmes. Si elles ploient de manière disproportionnée sous le poids de ces variations climatiques, elles sont aussi en première ligne pour l’entraver, comme le disait la Prix Nobel de la paix kényane Wangari Maathai. Mieux placées que quiconque pour identifier les conséquences dévastatrices des écocides, notamment en matière de santé reproductive et de sécurité alimentaire, elles sont pourtant exclues des décisions qui façonnent leur avenir. Comment placer leurs voix au centre des luttes environnementales ?
Au Kenya, les Turkanas sont directement touché·es par le changement climatique. Filmé pendant quatre ans, Between the Rains évoque avec sensibilité et finesse le passage à l’âge adulte de Kole, un jeune berger, dans un paysage décimé par la sécheresse.
Co-présenté avec Public Eye et le Service Agenda 21 – Ville durable de la Ville de Genève

INTRODUCTION

Adrià Budry Carbó
Enquêteur matières premières et finance pour Public Eye et journaliste d’investigation
Alfonso Gomez
 Conseiller administratif de la ville de Genève, chargé du département des finances, de l’environnement et du logement
DISCUSSION

Aminata Dramane Traoré
 Ancienne ministre du Mali et écrivaine

Samuel Ekomol, Producteur de “Between the Rains” et activiste Turkana (Kenya)
Luiza Cavalcante – Agricultrice brésilienne et militante féministe
MODÉRATION

Rokhaya Diallo – Journaliste, autrice et réalisatrice
LANGUE(S)
Français, anglais

Avec le film :

D’ANDREW H. BROWN ET MOSES THURANIRA
Between the Rains

Au Kenya, les Turkanas sont directement touché·es par le changement climatique. Les sécheresses de plus en plus fréquentes ont un impact sur leur vie, augmentant les tensions et conflits. Filmé pendant quatre ans, Between the Rains évoque avec sensibilité et finesse le passage à l’âge adulte de Kole, un jeune berger en passe de devenir guerrier. Le jeune homme expérimente, entre autres, le doute, le deuil ou encore la violence dans un paysage décimé par la sécheresse. Comme un signal d’alarme, la photographie splendide du film met en exergue les conséquences dévastatrices du changement climatique sur cette communauté.
PREMIÈRE ROMANDE
SECTION : Compétition – Documentaire de création
PAYS : Kenya
LANGUES ORIGINALES : Turkana, swahili
SOUS-TITRAGES : anglais, français 82’
ANNÉE 2023 – RÉALISATION Andrew H. Brown Moses Thuranira
WORLD SALES
Journeyman Pictures


Nourrir l’humanité et préserver la biosphère
https://fifdh.org/festival/programme/2024/forum/nourrir-lhumanite-et-preserver-la-biosphere/

MERCREDI 13 MARS – 18H30
ESPACE PITOËFF – GRANDE SALLE
RUE DE CAROUGE 52, 1205 GENÈVE

Nourrir 8 milliards d’êtres humains sans nuire à la planète est un enjeu civilisationnel. Alors que l’agriculture conventionnelle détruit les écosystèmes, comment repenser notre système alimentaire et adopter des pratiques agricoles durables ?
L’agriculture dite conventionnelle, basée sur la monoculture et l’utilisation intensive de produits chimiques, détruit progressivement les écosystèmes essentiels à notre production alimentaire, mettant en péril notre propre existence et celle des autres espèces.
Repenser le système en place est impératif. La solution réside-t-elle dans l’innovation technologique ? Des changements de comportements alimentaires seront-ils indispensables ? Partout dans le monde, à différentes échelles, des individus articulent de nouvelles politiques agricoles à même de préserver notre planète et d’assurer la sécurité alimentaire.
Dans un second opus rythmé, le film Food, Inc. 2 poursuit une grande enquête sur le fonctionnement et les dérives du système alimentaire mondial.
Co-présenté avec Helvetas et la Délégation Genève Ville Solidaire (DGVS), organisé avec le soutien de la Fondation Leenards

Melissa Robledo
 Réalisatrice de “Food, Inc.2”
Robert Kenner
 Réalisateur de “Food, Inc.2”
DISCUSSION

George Monbiot
(en visioconférence) Auteur, éditorialiste du Guardian et militant écologiste
Louise Mabulo
 Militante écologiste et fondatrice de The Cacao Project
Rupa Mukerji
 Autrice principale des 5e et 6e rapports du GIEC et directrice Advisory Service chez Helvetas
MODÉRATION

Bruno Giussani
 Ancien président FIFDH, auteur et curateur de TED Countdown


LANGUE(S)
Français, anglais


Avec le film :
DE ROBERT KENNER ET MELISSA ROBLEDO
Food, Inc. 2


Dans un deuxième opus rythmé, Food, Inc. 2 continue son enquête sur le fonctionnement du système alimentaire mondial et américain. Entre industrialisation, centralisation et illusion, la grande distribution étouffe toute concurrence. Le film nous plonge notamment dans le marché de l’alimentation de substitution à la viande ; des start-ups proposant des aliments innovants comme des ailes de poulet à base de plantes ou du lait fabriqué sans vaches. Dans quelle mesure ces nouveaux aliments constituent-ils une révolution du système alimentaire ?
PREMIÈRE SUISSE
SECTION : Documentaire – Hors-Compétition
PAYS : États-Unis
LANGUE ORIGINALE : anglais
SOUS-TITRAGE : français
DURÉE
94’
ANNÉE
2023
RÉALISATION
Robert Kenner
Melissa Robledo
WORLD SALES
Dogwoof


La procédure d’asile en Suisse à l’ère du soupçon
https://fifdh.org/festival/programme/2024/forum/la-procedure-dasile-en-suisse-a-lere-du-soupcon/

LUNDI 11 MARS – 19H00
ESPACE PITOËFF – GRANDE SALLE
RUE DE CAROUGE 52, 1205 GENÈVE

La politique d’asile compte parmi les thèmes politiques les plus ardemment débattus. Et pourtant, nous n’en savons pratiquement rien. Quelles réalités se cachent dans la boîte noire de la procédure d’asile en Suisse ?
Principe clé des droits humains, le droit d’asile subit les attaques politiques depuis plus de 25 ans. Un climat qui se reflète dans la procédure d’asile : derrières les portes closes du Secrétariat d’État aux migrations (SEM), les demandeur·ses d’asile semblent faire face au soupçon généralisé. Avec de sérieuses conséquences sur la santé mentale de personnes déjà en situation de vulnérabilité.
Dans le film L’Audition, quatre demandeur·ses d’asile revivent leur entretien de procédure d’asile. Que se passe-t-il lorsque votre avenir dépend de votre capacité à raconter votre propre vie de manière convaincante ?
Co-présenté avec Caritas Suisse et le CSP Centre social protestant Genève
Lisa Gerig
 Réalisatrice de “L’Audition”
DISCUSSION

Guillaume Bégert
 Responsable de la coordination juridique pour les personnes en procédure d’asile pour Caritas Suisse
Maurizio Miceli
 Chef de la région Asile Suisse Romande, Secrétariat d’Etat aux Migrations

Pascal Onana
 Protagoniste du film “L’Audition”
Living Smile Vidya
 Protagoniste de “l’Audition”, actrice et activiste

Raphaël Rey
 Chargé d’information du Service réfugiés du CSP

MODÉRATION

Tania Sazpinar
Journaliste, RTS


DE LISA GERIG
L’ Audition


Quatre demandeur·ses d’asile revivent leur audition de procédure d’asile face aux autorités. Dans une mise en scène sobre, le·la spectateur·rice se rend compte du poids des procédures et des enjeux vitaux pour les demandeur·ses d’asile. Lisa Gerig soulève subtilement des questions essentielles : que se passe-t-il lorsque votre avenir dépend de votre capacité à raconter votre propre vie de manière convaincante ? Une démonstration tout en finesse des contradictions du système d’asile suisse.
Sortie en salles le 27 mars 2024.
SÉANCES SUPPLÉMENTAIRES POUR CE FILM
SECTION : Compétition – Documentaire de création
PAYS : Suisse
LANGUES ORIGINALES : allemand, anglais, français, tamoul, dari
SOUS-TITRAGES : français, anglais, allemand

DURÉE
81’
ANNÉE
2023
RÉALISATION
Lisa Gerig
DISTRIBUTION
Outside The Box


Regards et voix palestinien·nes
https://fifdh.org/festival/programme/2024/forum/regards-et-voix-palestinien%c2%b7nes/

DIMANCHE 10 MARS – 19H30
ESPACE PITOËFF – GRANDE SALLE
RUE DE CAROUGE 52, 1205 GENÈVE

Comment représente-t-on son pays, victime de l’occupation depuis des décennies et Gaza dévasté par la guerre, quand les bombes continuent de tomber ? Rencontre avec les cinéastes palestinien·nes qui portent à l’écran les récits d’un peuple en lutte.
Quels mots et quelles images peut-on trouver pour décrire la situation d’une population accablée par la violence et la frustration, alors que chaque jour est marqué par le deuil et la perte ?
Les cinéastes palestinien·nes sont confronté·es à cette réalité depuis des décennies. Certain·es sont resté·es, d’autres ont quitté le pays, mais tous et toutes contribuent, avec leurs films, à rendre visible l’histoire et les récits d’un peuple qui résiste malgré l’occupation et les difficultés quotidiennes. Dans le contexte dramatique actuel, quel est le rôle du cinéma et des histoires qu’il continue à raconter ? Rencontre avec celles et ceux qui portent à l’écran et diffusent ces récits à travers le monde, alors que le sort de leur pays est plus incertain que jamais.
Life is Beautiful raconte l’expérience de Mohamed, cinéaste gazaoui bloqué en Norvège alors qu’il accompagnait son film lors d’un festival, et que les frontières de Gaza ont été fermées. Un film personnel sur les notions d’identité et d’appartenance.
Mohamed Jabaly
 Réalisateur de “Life is Beautiful”

Farah Nabulsi
 Réalisatrice de “The Teacher”

Motaz Azaiza
 Photojournaliste palestinien



Life is beautiful

Al haya helwa


En 2014, Mohamed Jabaly est invité en Norvège pour présenter son film Ambulance. Pendant son séjour, les frontières de Gaza ferment pour une durée indéterminée. Les conséquences sont nombreuses et face au refus de la Norvège d’accepter son passeport palestinien, Mohamed devient apatride.
Life is Beautiful suit avec émotions le parcours de Mohamed pour obtenir un visa mais surtout pour rentrer chez lui. En passant du rire aux larmes, il nous emmène dans son quotidien norvégien, entre promotion de son film, découverte du pays et douleur dans les échanges avec sa famille qu’il ne peut rejoindre. Primé à l’IDFA en 2023 comme meilleure réalisation en compétition internationale, ce film est un appel à la liberté de mouvement, mais surtout à la liberté de poursuivre ses rêves.
PREMIÈRE SUISSE
SECTION : Compétition – Documentaire de création
PAYS : Norvège, Palestine, Qatar
LANGUES ORIGINALES : norvégien, anglais, arabe
SOUS-TITRAGES : anglais, français

DURÉE
90’
ANNÉE
2023
RÉALISATION
Mohamed Jabaly
WORLD SALES
First Hand Films


Israël-Palestine : quels scénarios pour l’avenir ?


Comment imaginer qu’Israélien·nes et Palestinien·nes puissent vivre un jour en paix, alors qu’au moment où ces lignes sont écrites, les mort·es s’ajoutent encore aux mort·es ? Tandis qu’un embrasement régional ne peut être exclu, comment sortir de l’impasse ?
Au-delà de l’effroyable catastrophe humaine, le dernier cycle de violence est un traumatisme profond, qui s’ajoute à un cycle de mort et de destruction qui paraît sans fin. Ce drame, par sa gravité même et son potentiel de déflagration régionale, a rebattu les cartes. Différentes médiations menées notamment par le Qatar, les États-Unis et l’Égypte sont en cours pour ramener le calme et relancer un processus de paix. En dépit des discours de haine, des organisations continuent à travailler – sans naïveté – pour construire un avenir commun sur une terre trop promise. Les défis sont considérables, chacun·e le sait. Mais c’est la seule alternative à la poursuite de la guerre et au malheur de deux peuples.

DISCUSSION

Ali Abu Awwad – Militant palestinien pour la paix

Jean-Pierre Filiu – Professeur en histoire du Moyen-Orient, Sciences Po, Paris

May Pundak – (en vidéoconférence) Activiste israélienne et directrice de “A land for all”

MODÉRATION

Pierre Hazan
Conseiller auprès du Centre pour le dialogue humanitaire, auteur de “Négocier avec le diable”

BROKEN – A Palestinian Journey Through International Law
DOCUMENTAIRE – HORS-COMPÉTITION
Un mur de plus de 700km de long sépare la Palestine d’Israël, une construction jugée illégale par la Cour internationale de Justice. Malgré l’interdiction, la construction du mur s’est poursuivie. BROKEN – A Palestinian Journey Through International Law mobilise les récits et témoignages d’expert·es en droit, de juges de la Cour internationale de Justice, de diplomates et même de l’officier militaire israélien qui a commandité la construction du mur, pour démontrer les contradictions de l’application du droit international.
BROKEN – A Palestinian Journey Through International Law a été inspiré et produit par un ancien expert des Nations Unies chargé de surveiller les conséquences humanitaires du mur.
SECTION : Documentaire – Hors-Compétition
PAYS : Suisse
LANGUE ORIGINALE : anglais
SOUS-TITRAGE : français
DURÉE
52’
ANNÉE
2018
RÉALISATION
Mohammed Alatar
PRODUCTION
AYANT DROIT
AdvocacyProductions Sàrl


Afghanistan : l’apartheid du 21e siècle ?

MARDI 12 MARS – 19H30
ESPACE PITOËFF – THÉÂTRE
RUE DE CAROUGE 52, 1205 GENÈVE

Depuis la prise de pouvoir des talibans en août 2021, la situation des femmes afghanes n’a cessé de se détériorer. Quels sont les outils de la communauté internationale pour lutter contre la discrimination basée sur le genre, érigée en projet politique ? La situation devrait-elle être reconnue comme un « apartheid de genre » ?
Alors que de nouveaux décrets, politiques et pratiques accroissent la mainmise exercée par les talibans sur la moitié de la population, quels sont les outils de la communauté internationale pour lutter contre la discrimination institutionnalisée basée sur le genre, érigée en projet politique ? La situation des femmes en Afghanistan devrait-elle être reconnue comme un « apartheid de genre » ?
An Unfinished Journey suit le quotidien de quatre dirigeantes afghanes qui luttent depuis l’exil pour maintenir l’attention du monde sur le sort des femmes en Afghanistan.
Co-présenté avec le Service de la Solidarité internationale – Canton de Genève

Béatrice Ferrari
 Directrice de la Direction des affaires internationales (DAI), Canton de Genève
DISCUSSION

Aeyliya Husain
 Co-réalisatrice de “An Unfinished Journey”

Nargis Nehan
 Militante et ancienne ministre afghane

Amie Williams
 Co-réalisatrice de “An Unfinished Journey”

Pooja Patel
 Directrice exécutive adjointe, ISHR

MODÉRATION

Virginie Mangin
Journaliste à Swissinfo
LANGUE(S)
Français, anglais

D’AEYLIYA HUSAIN ET AMIE WILLIAMS
An Unfinished Journey


Forcées de fuir leur pays après la prise de pouvoir par les talibans en 2021, quatre dirigeantes afghanes luttent pour maintenir l’attention du monde sur la situation des femmes en Afghanistan. Elles ne peuvent que constater l’usurpation de leur pouvoir et le démantèlement de deux décennies de progrès. Depuis leurs lointains pays d’exil, ces quatre femmes – anciennes parlementaires, ministres et journalistes – voient les talibans priver les femmes et les jeunes filles de leur droit à l’éducation, au travail et à la participation à la société. N’étant plus en position de force, elles sont obligées de se réinventer pour poursuivre la lutte en faveur d’un Afghanistan libre et juste pour tous et toutes.
PREMIÈRE MONDIALE
SECTION : Compétition – Focus
PAYS : Canada, Grèce, France
LANGUES ORIGINALES : dari, pachto, anglais
SOUS-TITRAGES : anglais, français


Métis du Congo belge : crime contre l’humanité ?

MERCREDI 13 MARS – 19H00
ESPACE PITOËFF – THÉÂTRE
RUE DE CAROUGE 52, 1205 GENÈVE

Arrachées à leur mère, coupées de leur père et placées de force dans des institutions catholiques au Congo belge, plusieurs métisses congolaises demandent réparation à la Belgique. Jusqu’ici, elles n’ont obtenu que des excuses.
Durant leur enfance, cinq femmes ont été arrachées de force à leur mère congolaise et séparées de leur père belge. Victimes d’une violence coloniale s’enchevêtrant jusque dans l’intime, elles furent placées dans des institutions religieuses étant « les enfants du péché », et y subirent de nombreux sévices. Aujourd’hui ces cinq femmes demandent justice et réparation à l’État belge pour crime contre l’humanité. Pour ces crimes coloniaux, elles n’ont reçu, jusqu’alors, que des excuses mais aucune indemnisation. L’affaire est désormais en appel.
On estime à ce jour qu’environ 15’000 métis·ses auraient connu le même sort.
Métis, les enfants cachés de la colonisation rassemble les témoignages de six métis·ses en nous plongeant dans leur douloureuse quête d’identité et de vérité.
Co-présenté avec TV5MONDE

Discussion :
Monique Bitu Bingi – Plaignante du procès contre l’État Belge
Emmanuelle Saada – Historienne à l’Université de Columbia

Michèle Hirsch – Avocate

MODÉRATION

Dominique Tchimbakala
 Journaliste, TV5MONDE

LANGUE(S)
Français, anglais

DE DOMINIQUE REGUEME
Métis, les enfants cachés de la colonisation


Lors de la colonisation belge au Congo, Rwanda et Burundi, des enfants métiss·es né·es de l’union d’un père belge et d’une mère africaine ont été arraché·es à leur famille, et sciemment isolé·es par l’État dans des internats spécialisés. Iels sont des milliers à avoir été victimes de cette ségrégation durant la présence belge, illustrant une des facettes de la violence coloniale infligée dans cette région.
À la veille de l’indépendance, certain·es ont même fait l’objet d’un exil forcé et ont été définitivement séparé·es de leur mère, de leur culture et de leurs racines. Iels ont été déplacé·es vers la Belgique et adopté·es dans des familles d’accueil. Ce documentaire rassemble les témoignages poignants de six d’entre elles·eux, plongeant dans leur douloureuse quête d’identité et de vérité.
PREMIÈRE SUISSE
SECTION : Documentaire – Hors-Compétition
PAYS : Belgique, France
LANGUE ORIGINALE : français
SOUS-TITRAGE : anglais

DURÉE
58’
ANNÉE
2022
RÉALISATION
Dominique Regueme
AYANT DROIT
Supermouche Productions


Café des Libertés – Les activistes climatiques face aux multinationales

VENDREDI 15 MARS – 18H30
ESPACE PITOËFF – CAFÉ DU FESTIVAL
RUE DE CAROUGE 52, 1205 GENÈVE
GRATUIT

Les multinationales commettent impunément, et de manière trop systématique, des violations des droits humains. Face aux obstacles pour légiférer en la matière, quelles sont les possibilités d’action dont disposent les activistes climatiques ?
Les multinationales commettent impunément, et de manière trop systématique, des violations des normes environnementales et des droits humains. Face à cela, une législation forte s’impose et plusieurs projets sont en cours, notamment dans l’UE et en Suisse. Indépendamment de la législation en place, les activistes s’engagent pour la protection des droits humains face aux activités commerciales, souvent au prix de leur propre sécurité. Quelles sont les possibilités d’action dont iels disposent face aux entreprises multinationales et aux États ? Cette table ronde donne la parole à des militant·es et à des expert·es, afin de discuter du rôle crucial de l’activisme dans cette course contre la montre pour la justice climatique et la responsabilisation des entreprises.
Événement co-organisé par le Codap et Peace Brigades International
Adrià Budry Carbó
Emiliana Rickenmann
Adel Ramdani
 vice-président de Swiss Youth for Climate

MODÉRATION

Charlotte Frossard
 Journaliste-rédactrice, Radio Cité Genève



Frontières et racisme : une intersection violente

VENDREDI 15 MARS – 18H30
FONCTION: CINÉMA
RUE DU GÉNÉRAL-DUFOUR 16, 1211 GENÈVE
GRATUIT

En s’appuyant sur les enquêtes de Border Forensics, cette table ronde explore la manière dont le racisme structure la violence aux frontières de l’Europe et les différentes stratégies permettant de documenter et de contester ces formes de violence. Des frontières externalisées de l’UE au centre des villes suisses et européennes, les personnes migrantes et racisées sont surexposées à la violence. S’appuyant sur les enquêtes de Border Forensics, cette table ronde explorera l’intersection entre racisme structurel et frontières étatiques et ses conséquences violentes pour les personnes migrantes. Documenter les pratiques violentes en utilisant différents types de données (images, témoignages, statistiques, etc.) est essentiel pour les contester, notamment, mais pas exclusivement, devant les tribunaux. Comment limiter le risque de voir ces stratégies de documentation reproduire la déshumanisation des personnes racisées ?


Autres débats avec le service Agenda21 Ville durable :

Qui gardera les gardiens ?

SAMEDI 16 MARS – 14H00
ESPACE PITOËFF – GRANDE SALLE
RUE DE CAROUGE 52, 1205 GENÈVE

Le recours excessif à la force par la police, alimenté par le racisme, est un problème systémique. Comment vivre dans une société pacifique quand les personnes garantissant notre sécurité constituent une menace, et plus particulièrement pour les populations racisées ?
Le racisme systémique en Europe et aux États-Unis a des conséquences directes sur la vie quotidienne des personnes racisées. Du profilage racial, en passant par les violences policières pouvant entraîner la mort, les institutions policières sont souvent dénoncées et pourtant peu condamnées. Les gardien·nes de la paix doivent, théoriquement, assurer notre sécurité. Une force légitime est-elle pour autant juste ? Comment garantir que celles et ceux qui blessent ou tuent rendent des comptes ? Une société sans police est-elle possible ?
Entre restriction des libertés, recul du droit de manifestation, violences policières, islamophobie et racisme systémique, Le repli interroge le phénomène du repli identitaire en France.
Partenariat – Le FIFDH et l’OMCT s’engagent pour un monde où la dignité humaine est respectée. Soyez-vous aussi une force de changement :
Co-présenté avec l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) et le Service Agenda 21 – Ville durable de la Ville de Genève

INTRODUCTION

Alfonso Gomez
Conseiller administratif de la ville de Genève, chargé du département des finances, de l’environnement et du logement
Olivier Peter – Avocat spécialisé dans l’assistance aux défenseur·ses des droits humains, membre du comité de l’OMCT
DISCUSSION

Angela Davis – Ecrivaine, professeure de philosophie et militante des droits humains

Assa Traoré – Militante antiraciste, Comité vérité et justice pour Adama

Yasser Louati – Protagoniste de “Le repli” et militant pour les droits humains

André Kuhn – Professeur de droit pénal et de criminologie

MODÉRATION

Nesrine Slaoui
Journaliste, écrivaine et réalisatrice de documentaires

LANGUE(S)
Français, anglais

DE JOSEPH PARIS
Le repli


Entre restriction des libertés, recul du droit de manifestation, violences policières, islamophobie et racisme systémique, Le repli interroge le phénomène du repli identitaire en France. Le réalisateur, Joseph Paris, rencontre Yasser Louati, militant pour les droits humains. Ensemble, ils examinent la France des années 80 à aujourd’hui. Ils décortiquent les discours politiques et médiatiques en confrontant l’actualité aux archives. Pourquoi nos libertés ne cessent-elles de reculer ?
PREMIÈRE SUISSE
SECTION : Compétition – Focus
PAYS : France
LANGUE ORIGINALE : français
SOUS-TITRAGE : anglais

DURÉE
93’
ANNÉE
2023
RÉALISATION
Joseph Paris
WORLD SALES
Cats & Docs


Made in Bangladesh : la face cachée de nos vêtements

MERCREDI 13 MARS – 19H30
PROJECTION SUIVIE D’UNE DISCUSSION AUTOUR DES CONSÉQUENCES ÉCOLOGIQUES, ÉCONOMIQUES ET SOCIALES DE L’INDUSTRIE TEXTILE, ICI ET AILLEURS.
SALLE COMMUNALE DU PETIT-LANCY
AVENUE LOUIS-BERTRAND 7-9, 1213 PETIT-LANCY
GRATUIT

Inspiré d’une histoire vraie, Made in Bangladesh décrit la révolte de Shimu qui, malgré les obstacles, décide de créer un syndicat avec d’autres collègues. Un film fort qui interroge les conditions dans lesquelles sont fabriqués nos vêtements.
Avec 4,5 millions de salarié·es dans le secteur textile, dont 80% de femmes, les ouvrières sont en première ligne dans une société patriarcale répressive.
Inspiré de l’histoire vraie d’une ouvrière textile de Dacca, Made in Bangladesh décrit la révolte de Shimu qui décide contre vents, marées, menaces de la direction et colère du mari, de créer un syndicat avec d’autres collègues femmes. Un film fort qui interroge les conditions difficiles dans lesquelles sont fabriqués nos vêtements, mais aussi le courage de celles qui luttent pour faire valoir leurs droits.
En partenariat avec la Ville de Lancy dans le cadre de la campagne « Mode durable – Soyez la tendance » proposée par l’Unité de développement durable. Co-présenté avec Public Eye et organisé avec le soutien de la Fondation Barbour

Damien Bonfanti
DISCUSSION

Géraldine Viret
MODÉRATION

Milena Michoud

DE RUBAIYAT HOSSAIN
Made in Bangladesh


Un groupe d’ouvrier·ères d’une usine de vêtements de Dhaka, au Bangladesh, s’unit pour former un syndicat après que l’un d’entre eux a été tué dans un incendie. La jeune Shimu devient le leader de la protestation en obtenant des signatures, en capturant furtivement des images de son lieu de travail et en faisant pression sur les bureaucrates pour qu’iels ne s’attardent pas sur la paperasserie. Le directeur et le patron, qui n’hésitent pas à retenir les salaires des femmes ou à les forcer à dormir dans l’usine étouffante, combattent par tous les moyens les tentatives d’organisation du syndicat. De leur côté, le mari patriarcal de Shimu est aussi de la partie, même s’il est au chômage.
PREMIÈRE SUISSE
SECTION : Fiction – Hors-Compétition
PAYS : Bangladesh, France, Danemark, Portugal
LANGUE ORIGINALE : bengali
SOUS-TITRAGES : français, anglais
DURÉE
95’
ANNÉE
2019
RÉALISATION
Rubaiyat Hossain


Autres débats avec le service Agenda21 Ville durable :

Résistances féministes et LGBTQIA+ face au fascisme
https://fifdh.org/festival/programme/2024/forum/resistances-feministes-et-lgbtqia-face-au-fascisme/

SAMEDI 9 MARS – 19H00
ESPACE PITOËFF – THÉÂTRE
RUE DE CAROUGE 52, 1205 GENÈVE

La montée du fascisme se manifeste notamment par un renforcement des politiques criminalisant les identités jugées comme « déviantes ». La pensée queer, terreau central de résistance, pourrait-elle révolutionner la lutte contre le fascisme ?
Le gouvernement italien de Giorgia Meloni, du parti « post-fasciste » Fratelli d’Italia, a retiré les droits de milliers de parents homosexuels, revendiquant d’accorder « la priorité à la famille traditionnelle ». Piotr Tolstoï, le vice-président de la Douma a déclaré que « les LGBT, ce ne sont pas de pauvres homosexuels ou des lesbiennes contre qui, comme on nous dit, la Russie a décidé de se battre. C’est un projet bien organisé et planifié pour saper les sociétés traditionnelles de l’intérieur. »
Partout en Europe les partis d’extrême droite connaissent un regain de popularité et accèdent aux structures de pouvoir. Des dérives rappelant que le fascisme s’insère dans les sphères politiques, juridiques et médiatiques, mais également dans les sphères de l’intime. En première ligne de ces politiques répressives, les identités queers pourraient-elles être une force de résistance contre le fascisme ?
Co-présenté avec le Service Agenda 21 – Ville durable de la Ville de Genève

DISCUSSION

Costanza Spina
 Journaliste et auteur·ice du “Manifeste pour une démocratie déviante”

Carlotta Vagnoli
 Journaliste, écrivaine et militante féministe

Farrah Youssef
 Militante transféministe et travailleuse associative

MODÉRATION

Anna Toumazoff
 Militante féministe

LANGUE(S)
Français, anglais, italien

Avec le film :
D’AGNIIA GALDANOVA
Queendom


Gena, une artiste queer de 21 ans originaire de Magadan – un avant-poste glacial du goulag soviétique – crée des costumes d’un autre monde, et proteste contre le gouvernement dans les rues de Moscou. Elle met en scène des spectacles radicaux en public qui deviennent de nouvelles formes d’art et d’activisme. Elle souhaite ainsi modifier la perception qu’ont les gens de la beauté et du genre, et attirer l’attention sur le harcèlement dont est victime la communauté LGBTQIA+. Les spectacles – souvent sombres, étranges, évocateurs et queer – sont une manifestation du subconscient de Gena. Mais elles ont un prix.
SECTION : Documentaire – Hors-Compétition
PAYS : États-Unis, France
LANGUES ORIGINALES : russe, anglais
SOUS-TITRAGES : anglais, français

DURÉE
98’
ANNÉE
2023
RÉALISATION
Agniia Galdanova


Et des avant-premières qui sortiront sur les écrans :

D’AGNIESZKA HOLLAND
Green Border

DIMANCHE 10 MARS – 20H00
GRÜTLI – SALLE SIMON
RUE DU GÉNÉRAL-DUFOUR 16, 1204 GENÈVE
RÉSERVER

VENDREDI 15 MARS – 18H30
GRÜTLI – SALLE LANGLOIS
RUE DU GÉNÉRAL-DUFOUR 16, 1204 GENÈVE
RÉSERVER

Dans les forêts qui constituent la « frontière verte » entre le Bélarus et la Pologne, les réfugié·es du Moyen-Orient et d’Afrique qui tentent d’atteindre l’Union européenne sont pris·es au piège d’une crise géopolitique orchestrée par le dictateur du Bélarus Alexandre Loukachenko. Les réfugié·es sont attiré·es à la frontière par une propagande promettant un passage facilité vers l’UE. Pions dans cette guerre cachée, les vies de Julia, une activiste, de Jan, un garde-frontière, et d’une famille syrienne s’entrecroisent. Le nouveau film de la grande cinéaste Agnieszka Holland nous pousse à interroger nos consciences : « il ne sert à rien de s’engager dans l’art si l’on ne se bat pas pour poser des questions sur des problèmes importants, douloureux, parfois insolubles, qui nous placent devant des choix dramatiques. »
Sortie en salles le 27 mars 2024.
PREMIÈRE ROMANDE
SECTION : Compétition – Fiction
PAYS : Pologne, France, République tchèque, Belgique
LANGUES ORIGINALES : polonais, arabe, anglais, français
SOUS-TITRAGES : français, allemand, anglais
DURÉE
147’
ANNÉE
2023
RÉALISATION
Agnieszka Holland
DISTRIBUTION
trigon-film https://trigon-film.org/fr/films/green-border/


Goodbye Julia
Wadaean Julia

LUNDI 11 MARS – 18H30
GRÜTLI – SALLE LANGLOIS
RUE DU GÉNÉRAL-DUFOUR 16, 1204 GENÈVE
RÉSERVER

MERCREDI 13 MARS – 21H00
EN PRÉSENCE DU RÉALISATEUR
GRÜTLI – SALLE SIMON
RUE DU GÉNÉRAL-DUFOUR 16, 1204 GENÈVE
RÉSERVER

À la veille de la division du Soudan, Mona, ex-chanteuse, est rongée par la culpabilité d’avoir causé la mort d’un homme suite à un accident de voiture. Elle tente de se racheter en accueillant chez elle comme employée, Julia, la veuve du défunt, et son fils. Incapable de confesser son crime à son mari, et encore moins à Julia, Mona décide de laisser le passé derrière elle et de s’adapter à cette nouvelle situation. Elle ne se doute pas que l’agitation qui gagne tout le pays va la confronter à ses mensonges. Le film traite de la vie de deux femmes liées par des situations sociales et politiques inattendues. Porté par un désir de réconciliation et soutenu par l’actrice Lupita Nyong’o, le film est un voyage à travers la mémoire collective des peuples nord-soudanais et sud-soudanais.
Sortie en salles le 29 mai 2024.
PREMIÈRE SUISSE
SECTION : Compétition – Fiction
PAYS : Soudan, Égypte, Allemagne, France, Arabie saoudite, Suède
LANGUE ORIGINALE : arabe
SOUS-TITRAGES : français, anglais, allemand

DURÉE
120’
ANNÉE
2023
RÉALISATION
Mohamed Kordofani
DISTRIBUTION
trigon-film

L’Afrique se met au vert – Les arbres comme fertilisants naturels

Département fédéral des affaires étrangères DFAE

En 2014, le projet « EverGreen Agriculture » encourage l’utilisation de certains types d’arbres, le Faidherbia albida par exemple, comme fertilisants naturels dans les champs ou les pâturages. La polyculture associant des arbres et des champs est devenue populaire. En Zambie, plus de 160 000 agriculteurs plantent des Faidherbia albida dans leurs champs. Au Niger, ces arbres ont permis de reverdir et de rendre plus fertiles 4,8 millions hectares de terrain.

Voir la vidéo sur Youtube ou cliquez sur l’image

Velafrica

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Newletter de janvier

Offrez une réparation de vélo pour Noël !

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Rendez-vous sur le site.

La vision de Velafrica est celle d’un monde où tout le monde peut profiter des avantages de la mobilité à vélo pour améliorer ses conditions de vie.

En exportant des vélos recyclés, nous encourageons non seulement la vélomobilité, mais aussi l’entrepreneuriat social. Les vélos exportés finissent dans des centres de vélos, qui servent de plaques tournantes pour la vente et la réparation de vélos, la formation et les emplois liés aux vélos.

HISTOIRE

Il y a 30 ans, les 300 premiers vélos recyclés ont quitté la Suisse pour le Ghana. 300 000 autres ont suivi à ce jour. Le programme «Vélos pour l’Afrique» de l’atelier de vélo Drahtesel initié par Paolo Richter s’est développé en une organisation indépendante qui crée des perspectives avec des vélos en Suisse et dans sept pays africains.

Un partenariat peut être envisagé avec cette association.

APAF L’ Agroforesterie par les Arbres Fertilitaires

Renny Ofoni parle de son expérience en agroforesterie

C’est un texte que Renny a échangé avec Pascal Humbert d’APAF International, dans le cadre de la création d’une APAF Delta du Niger.

« En fait, j’ai eu une expérience directe des méthodes agricoles traditionnelles depuis que j’ai grandi dans le village. Cela m’a vraiment ouvert les yeux et m’a permis de comprendre profondément l’importance de l’agriculture durable.

En parlant de cela, je sais que l’agroforesterie est une pratique agricole qui intègre des arbres et des cultures, et elle n’est pas trop différente des méthodes agricoles traditionnelles. En fait, c’est un excellent moyen de maximiser l’utilisation des terres et de promouvoir des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement.

L’agroforesterie consiste à planter des arbres et des cultures dans la même zone, leur permettant de coexister et de bénéficier les uns des autres. Les arbres fournissent de l’ombre et agissent comme brise-vent, protégeant les cultures des conditions climatiques extrêmes. Ils contribuent également à la fixation de l’azote, améliorant la fertilité des sols et réduisant le besoin d’engrais synthétiques.

De plus, les systèmes agroforestiers peuvent améliorer la biodiversité en fournissant des habitats naturels à différentes espèces d’animaux et d’insectes. Cela contribue également à atténuer le changement climatique en séquestrant le dioxyde de carbone de l’atmosphère et en réduisant les émissions de gaz à effet de serre.

Ce qui est fascinant, c’est que l’agroforesterie peut être pratiquée à différentes échelles, depuis les petites exploitations familiales jusqu’aux grandes exploitations commerciales. Il s’agit d’une approche flexible et personnalisable qui peut s’adapter à différents environnements et besoins agricoles.

C’est la seule méthode d’agriculture que nous pratiquons, je ne pense pas que cela posera de difficultés. »

APAF_liste_essence

Nous avons pris contact avec cette association qui travaille en Afrique. Elle a pour but de former des paysannes et des paysans et de les aider à connaître les espèces d’arbres qui peuvent être en symbiose avec les autres et avec le sol, pour puiser tous les nutriments présents dans l’air ou dans le sol.

Pour en savoir plus, la présentation ci-dessous vous éclairera.

APAF-PRESENTATION

Le film “L’arbre providence” , en français, version sous titrée en anglais, est visible ici : *L’arbre Providence” , le mot de passe est : APAF

D’autres vidéos de l’APAF ici : Autres vidéos

L’APAF vulgarise les techniques agroforestières au Togo, au Burkina Faso et au Sénégal

APAF-vulgarise-les-techniques

Au Burkina :

APAF_Burkina

Au Sénégal :

APAF_Senegal

Agroforesterie/ L’introduction des arbres fertilitaires dans les parcelles de cultures

Voir le site à propos de Agroforesterie/ L’introduction des arbres fertilitaires dans les parcelles de cultures

EURAF – Association européenne d’agroforesterie

Les travaux continuent pour le Centre de Formation

La situation au mois de décembre 2023

Au mois de juin, nous arrivons au sommet des murs , nous touchons le ciel !

Mi-avril, les travaux vont bon train et chacun est à son affaire. Ce qui a été planté pousse bien et bientôt, il y aura des fruits qui seront distribués gratuitement vers le mois de septembre.

Il faut apprécier la débrouillardise et l’ingéniosité en ce qui concerne l’échafaudage qui est soutenu par de simples bambous.

Une collégienne nigériane a le projet de transformer de l’urine en énergie

Pour lutter contre la pollution et les émanations des générateurs d’électricité.

Accéder à la vidéo

Une nigériane de 14 ans, AIna-Duro Adebola, collégienne, a le projet de transformer de l’urine en énergie, pour faire tourner des générateurs d’électricité. En effet, certaines villes ont des pannes d’électricité qui durent plusieurs heures.

Cette fille a aussi été choquée que les gaz des générateurs puissent intoxiquer des gens et polluer l’air. L’urine remplace le diesel dans un générateur du commerce qui produit de l’électricité.

Par un procédé d’électrolyse, l’hydrogène est extraite de l’urine, ce qui permet alors de remplacer le diesel.

Témoignage de Renny OFONI

Souffrances des veuves et de leurs enfants au nom de la tradition.

Voici comment notre ONG les a aidés et continuera de les aider à travers le centre de formation professionnelle dans l’État d’Ughelli South Delta.

Pour les familles qui ont perdu des êtres chers, la vie peut être misérable. Ils sont exposés à un monde de douleur, d’angoisse, de frustration et de difficultés indicibles chaque jour de leur vie. Le traumatisme qu’ils subissent à la suite du décès de l’un de leurs parents est tel qu’il restera à jamais gravé dans leur vie.

Distribution de nourriture pour des veuves et des orphelins

Ils souffrent également de négligence, gémissent et pleurent tous les jours de leur vie alors que personne n’ose écouter leur sort. Ils sont privés de leurs droits humains fondamentaux, les laissant ainsi face à une frustration et une misère continues tout au long de leur vie.

Il y a une histoire particulière qu’un de mes amis m’a racontée, celle d’une veuve à qui on avait demandé d’aller dans l’épaisse forêt la nuit et de réciter des incantations dans le but de “nettoyer” son corps.

« Certaines veuves sont également obligées de boire l’eau utilisée pour baigner les cadavres de leurs maris décédés ; elles sont rasées et maintenues en isolement pendant des mois pendant que des consultations sont en cours pour déterminer la véritable cause du décès de l’homme.

La veuve n’est pas censée recevoir des visites de condoléances de sympathisants pendant la période de deuil ; elle doit être remariée par un parent du défunt mari ; elle doit s’asseoir par terre ou être nue pendant toute la période de l’enterrement du mari, ; rire, pleurer et gémir bruyamment à intervalles réguliers ; elle doit rester enfermée après la mort du mari pendant la période donnée dictée par la tradition.

Dans la plupart des cas, elle doit quitter le domicile conjugal pour les proches de l’homme », a-t-il ajouté.

Et une femme qui a perdu son mari de mon propre village dans le village d’Ughevwughe, dans l’État du delta du sud du Nigeria.

Ses sept enfants étaient encore trop jeunes et ne peuvent donc pas se battre pour les propriétés de leur défunt père.

La veuve a été soumise à d’innombrables épreuves. Elle a été gardée dans les pièces sombres pendant des jours avec peu ou rien à manger. Elle a été obligée de dormir dans la même chambre que son mari décédé et l’eau utilisée pour baigner le mort lui a été donnée à boire.

Toute tentative de contestation s’est heurtée à une résistance farouche. Son histoire n’est qu’un cas parmi tant d’autres de ce que vivent les veuves après avoir perdu des êtres cher.

Par chance, l’association pour les plus démuni-e-s (A.S.P.D Genève) vint à son aide.

Des communautés démunies

Nous avons engagé et payé un avocat pour elle et signalé l’affaire au poste de police divisionnaire. Dès que les membres de la famille ont été convoqués, la plupart d’entre eux ont pris la fuite. Elle a repris possession de la propriété de son défunt mari et les enfants peuvent maintenant aller à l’école. Chaque mois, je donne à elle et aux enfants un pourcentage de mon salaire pour l’aider. Ils vivent paisiblement maintenant. Elle est enthousiasmée par le projet de l’école professionnelle, elle veut apprendre la conception de la mode quand nous commencerons les cours.

Village avec de nombreuses veuves et orphelins

Dans certaines sociétés, la tradition prescrit des injonctions sévères pour les veuves, on leur refuse l’utilisation d’ornements, de parfums, de fleurs, de beaux vêtements. Pas de coiffure, dans la plupart des cas les veuves sont rasées en signe de respect pour leurs maris décédés. On les prive de toutes les autres belles choses que les femmes chérissent.

En fait, le phénomène peut simplement être décrit comme celui de la perte, de la privation, de l’impuissance et du désespoir. La mort d’un être cher apporte un traumatisme, du chagrin. Ces veuves souffrent de négligences, gémissent et pleurent tous les jours de leur vie alors que personne n’ose écouter leur sort.

Renny OFONI

5 février 2023

Réfugiés climatiques suite aux inondations de leur village.

Le puits d’Ator-Asa

La mise en service de ce forage a eu lieu ce 9 décembre 2022. Le forage se trouve dans l’enceinte de l’école, car les enfants en ont beaucoup besoin durant la journée pendant le temps scolaire. Les villageois l’utiliseront le soir.

La cérémonie avec ses remerciements

Construction du centre de formation

Le chantier démarre…les hommes creusent….nous sommes en décembre 2022. Les hommes qui sont venus pour faire ce travail viennent de tous les villages des alentours. Ils se renseignent auprès des autres chantiers proches de celui-ci. Les femmes sont pour la plupart des veuves et viennent des villages des alentours. Ces documents montrent l’engagement et le dévouement des communautés paysannes pour leur futur centre de formation.

Les fonds à disposition versés par Genève sont maintenant épuisés. Voilà où nous en sommes.

On peut faire les élévations

On peut même amener les briques

On peut commencer à construire les fondations

Du gravier et de l’eau

On ajoute du ciment

Du sable pour le ciment

La pause de midi

Les femmes préparent le terrain pour le ciment

Tout le monde est là pour les travaux

Les préparations des fondations

Les travaux du centre de formation (décembre 2022)

Creuser, planter

Ils n’utilisent pas de tracteurs pour les travaux de labourage et de plantations. Ils prennent des gars costauds. Ainsi il y a beaucoup moins de pollution par des machines agricoles. Ils utilisent le système agricole traditionnel.

Pluies diluviennes

Des pluies inhabituelles et très fortes ont inondé les villages où travaille l’Association nigériane. Heureusement, il n’y a pas eu de morts. Le centre de formation en construction a été épargné. De nombreux villageois se sont réfugiés dans des zones sèches.

Cette dame a 115 ans !

MONDE: Une personne meurt de faim toutes les quatre secondes

À New York, deux cents ONG ont appelé à lutter contre la faim dans le monde, qui fait des ravages.

Article du 20 septembre 2022 – Le Matin

Quelque 345 millions de personnes souffrent de la faim.

Une personne meurt actuellement de faim dans le monde toutes les quatre secondes, ont dénoncé mardi plus de deux cents ONG, qui demandent aux dirigeants mondiaux réunis à New York «d’agir pour stopper la crise mondiale de la faim».

«Les organisations venant de 75 pays ont signé une lettre ouverte pour exprimer leur indignation à l’explosion du nombre de personnes souffrant de la faim et pour faire des recommandations, alors que 345 millions de personnes dans le monde souffrent de faim aiguë, un nombre qui a plus que doublé depuis 2019», soulignent ces 238 organisations dans un communiqué.

«L’injustice de l’humanité tout entière»

Cette lettre ouverte est publiée à l’occasion du début de la réunion annuelle de l’Assemblée générale de l’ONU, où un grand nombre de dirigeants politiques mais aussi de représentants de la société civile se retrouvent pendant une semaine pour ce qui est considéré comme le plus important rassemblement diplomatique du monde.

«Il est inadmissible qu’avec toute la technologie agricole (…) aujourd’hui, nous parlions encore de la famine au XXIe siècle», s’est indigné Mohanna Ahmed Ali Eljabaly de la Yemen Family Care Association, l’un des signataires de la lettre et d’ajouter: «Il ne s’agit pas d’un pays ou un continent et la faim n’a jamais qu’une seule cause. Il s’agit de l’injustice de l’humanité tout entière».

Les signataires de la lettre ouverte ont détaillé leur méthode de calcul dans une note de bas de page. Ils s’appuient sur les chiffres du dernier rapport en septembre du Réseau mondial sur les crises alimentaires, créé en 2016 par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Programme alimentaire mondial (PAM), l’Union européenne et des ONG.

ACTUALITE NIGERIA

Le professeur d’université nigérian qui gagne plus d’argent comme soudeur

Par Mansur Abubakar Role, BBC News, Zaria 2 février 2024Kabir

Abu Bilal n’est pas un professeur d’université nigérian habituel : il a un deuxième emploi comme soudeur dans la ville de Zaria, au nord du pays.

Le soudage est largement considéré comme un travail subalterne au Nigeria et il a choqué beaucoup de personnes, notamment ses collègues, en ouvrant son propre atelier de soudage.”Je n’ai pas honte de travailler comme soudeur, même si je suis professeur”, a-t-il déclaré à la BBC. “Je gagne plus d’argent grâce au soudage.”

Il y travaille depuis 18 ans et a publié plusieurs ouvrages sur la physique et l’électrotechnique.

Son collègue universitaire, le professeur Yusuf Jubril, explique que ses collègues trouvent cela étrange : “La société nous fait penser que quelqu’un est trop important pour certains rôles et ce n’est pas vrai.”

“Ce qu’il fait n’est pas humiliant mais louable, et j’espère que d’autres apprendront de lui.”

Le professeur Abu Bilal convient que les gens, en particulier les diplômés, doivent être plus ouverts d’esprit quant à la manière dont ils gagnent leur vie.

“L’éducation ne devrait pas empêcher quelqu’un d’exercer des métiers comme celui-ci. Je suis surpris qu’il y ait des personnes titulaires d’un premier diplôme qui trouvent un travail comme celui-ci dégradant.”

Ses paroles ont un écho : selon le Nigeria Graduate Report de Stutern, plus de 40 % des diplômés ne parviennent pas à trouver un emploi au Nigeria, le pays le plus peuplé d’Afrique.

Il a ouvert un mini-atelier à Zaria il y a environ vingt ans.

En 2022, un an après avoir été promu professeur, il a déménagé dans des locaux plus grands après avoir trouvé de nombreuses affaires dans la ville universitaire.

Cela lui a permis d’acheter plus d’équipement et d’entreprendre des travaux plus importants, les clients lui demandant de fabriquer des éléments tels que des cadres de portes et de fenêtres en métal.

“J’accepte tout travail, aussi petit soit-il, même s’il s’agit d’une porte, je la souderai avec plaisir pour être payé”, dit-il.

Depuis qu’il est enfant, dit le professeur, il a toujours aimé démonter et remonter des gadgets et des objets comme les radios, ce qui l’a attiré vers sa carrière.

“Malheureusement, j’ai découvert que l’ingénierie ici était plus théorique et que j’avais besoin d’un endroit pour m’exprimer”, dit-il.

“Ce désir m’a poussé à démarrer cet atelier de soudage.”

Non seulement l’atelier a satisfait son besoin de mettre la main à la pâte, mais il l’a vraiment aidé sur le plan financier.

La crise du coût de la vie au Nigéria provoque l'exode des médecins

Les universitaires nigérians ont longtemps appris à vivre avec des salaires modestes, la plupart gagnant entre 350 000 nairas (390 dollars ) et 500 000 nairas (555 dollars ) par mois – et il y a souvent de longues batailles avec le gouvernement pour obtenir une augmentation de salaire.

Le professeur Abu Bilal affirme que son travail de soudeur lui a permis d’être plus autonome et qu’il a même pu acheter une voiture plus fiable : une Mercedes.

Dans les périodes de vaches maigres, il a même aidé ceux qui désapprouvaient sa double carrière.

“Quand les professeurs d’université ont fait grève pendant huit mois en 2022 et que nous n’étions pas payés, j’ai toujours eu de l’argent grâce à ce travail et quelques collègues sont venus me demander de l’aide.”

Le professeur Abu Bilal espère inspirer d’autres personnes à occuper des emplois comme le sien.

Il a 10 apprentis – âgés de 12 à 20 ans – dans l’atelier où il leur enseigne les compétences du métier.

Ceux qui ne sont pas à l’école pendant la journée s’occupent de l’atelier lorsqu’il est à l’université.

L’apprentissage dure généralement environ un an, puis lorsqu’ils possèdent les compétences, ils peuvent partir et créer leur propre entreprise.

Les adolescents nigérians ne connaissent pas les ordinateurs mais veulent les redémarrer

“J’ai tellement appris à l’atelier que je peux désormais souder de nombreux objets ensemble”, a déclaré Jibril Adam, 18 ans.

“Même en tant qu’apprentis, il nous donne 10 000 nairas chaque mois et une allocation quotidienne pour la nourriture.”

L’universitaire est également déterminé à ce que ses cinq enfants ne deviennent pas des snobs académiques : “Je les amène ici la plupart des week-ends pour voir comment cela se fait. Je veux qu’ils l’apprennent pour qu’un jour ils puissent le faire.”

Pour le professeur Abu Bilal, sa double carrière lui convient parfaitement, car il peut assumer son rôle d’enseignant sur les deux fronts : « J’aime transmettre des connaissances ».

Le Nigeria, deuxième puissance économique du continent africain, est confrontée à une pénurie d’artisans locaux qualifiés.

ARCHIVE – Les élèves nigérians auront la possibilité d’explorer divers sujets professionnels et de se spécialiser dans un ou deux métiers. Photo: Ingo Wagner/dpa

Le Nigeria, deuxième puissance économique du continent africain, est confrontée à une pénurie d’artisans locaux qualifiés.

Au Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique, le ministère de l’Éducation va introduire, à partir de janvier 2025, la formation aux métiers dans le programme d’éducation de base. « Quinze nouveaux métiers sont introduits dans le programme d’éducation de base à partir de janvier 2025, en mettant l’accent sur les compétences pratiques et l’employabilité », a indiqué le ministère.

Parmi ces métiers, ce département a cité l’alphabétisation numérique, la plomberie, la décoration d’événements, l’installation solaire et la confection de vêtements. « L’objectif est de doter les élèves de compétences essentielles pour prospérer dans une économie mondiale en rapide évolution », a indiqué le ministère. Les élèves nigérians auront la possibilité d’explorer divers sujets professionnels et de se spécialiser dans un ou deux métiers, contribuant ainsi à la croissance économique du pays, a-t-on affirmé.

Au Nigeria, deuxième puissance économique du continent africain, les Petites et moyennes entreprises (PME) sont confrontées à une pénurie d’artisans locaux qualifiés, notamment dans des métiers comme la sidérurgie, l’électricité, la plomberie, la menuiserie et la maçonnerie. Pour répondre à leurs besoins accrus de main-d’œuvre qualifiée dans ces professions, ces PME recrutent des travailleurs étrangers.

DPA service Afrique

Au Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique, le ministère de l’Éducation va introduire, à partir de janvier 2025, la formation aux métiers dans le programme d’éducation de base. « Quinze nouveaux métiers sont introduits dans le programme d’éducation de base à partir de janvier 2025, en mettant l’accent sur les compétences pratiques et l’employabilité », a indiqué le ministère.

Parmi ces métiers, ce département a cité l’alphabétisation numérique, la plomberie, la décoration d’événements, l’installation solaire et la confection de vêtements. « L’objectif est de doter les élèves de compétences essentielles pour prospérer dans une économie mondiale en rapide évolution », a indiqué le ministère. Les élèves nigérians auront la possibilité d’explorer divers sujets professionnels et de se spécialiser dans un ou deux métiers, contribuant ainsi à la croissance économique du pays, a-t-on affirmé.

Au Nigeria, deuxième puissance économique du continent africain, les Petites et moyennes entreprises (PME) sont confrontées à une pénurie d’artisans locaux qualifiés, notamment dans des métiers comme la sidérurgie, l’électricité, la plomberie, la menuiserie et la maçonnerie. Pour répondre à leurs besoins accrus de main-d’œuvre qualifiée dans ces professions, ces PME recrutent des travailleurs étrangers.

DPA service Afrique

Le Nigeria introduit la formation aux métiers dès l’enseignement de base

(Agence Ecofin) – L’élevage des lapins, l’horticulture, ou encore la couture, sont quelques-uns des métiers que les élèves nigérians pourront apprendre dès l’école primaire. Le gouvernement veut rompre avec les programmes en vigueur depuis 2012 afin de faciliter l’insertion professionnelle.

Les élèves au Nigeria auront de nouveaux programmes d’enseignement dès le début de 2025. Selon une annonce faite la semaine dernière par le ministre de l’Education, Tahir Mamman, de nouveaux programmes entreront en vigueur en janvier 2025 dans l’enseignement de base et en septembre de la même année dans l’enseignement secondaire.  

Ces nouveaux programmes vont introduire une quinzaine de filières professionnelles à forte valeur entrepreneuriale allant des métiers des BTP à l’agriculture en passant par l’informatique, la couture, la coiffure, l’hôtellerie, la maintenance de panneaux solaires et la vidéosurveillance. Ces métiers ont été choisis à partir du cadre national de compétences qui identifie en tout une soixantaine de métiers en forte demande dans le pays.

Les élèves pourront choisir un ou deux métiers. À la fin de son cursus, ils pourront sortir avec des compétences prêtes pour l’emploi ou pour l’entrepreneuriat. « L’acquisition des compétences n’est plus facultative. Lorsqu’ils [les élèves, Ndlr] terminent l’école, ils peuvent partir avec au moins deux compétences. Ce qui résoudra les problèmes d’emploi au Nigeria », a déclaré le ministre Mamman.

Les nouveaux programmes remplacent ceux en vigueur depuis 2012 devenus obsolètes et incompatibles avec les besoins du pays. C’est la raison pour laquelle les nouveaux curricula ont été conçus dans l’optique de doter les jeunes Nigérians de compétences du 21e siècle nécessaires pour s’insérer sur le marché du travail et contribuer au développement de l’économie.

Avant la mise en œuvre, le gouvernement va déployer une commission pour accompagner toutes les écoles publiques et privées afin de s’assurer que ces dernières soient réellement en capacité de mettre en œuvre les réformes. Cet accompagnement comprend entre autres le renforcement de compétences des enseignants, l’amélioration des infrastructures. 

Vanessa Ngono Atangana

L’emprise chinoise au Nigeria dans l’Etat du Delta

Comment les usuriers chinois au Nigeria intimident la cyberintimidation, piègent le client dans la dette. Pour qu’une société de prêt d’argent ou une société financière puisse opérer légalement au Nigéria, elle doit obtenir une licence de la Banque centrale du Nigéria, CBN. Cependant, l’enquête de l’ICIR a découvert que plusieurs sociétés de prêt chinoises dans le pays enfreignent les règles et réglementations de la banque faîtière.

Non seulement cela, les entreprises utilisent des méthodes grossières similaires à la tactique Shylock pour imposer le remboursement des prêts à leurs clients.

En août, Adeleke Ekundayo, un homme d’affaires basé à Ilorin, dans l’État de Kwara, cherchait désespérément de l’argent rapidement pour acheter des médicaments pour sa mère malade.

Il n’avait aucune épargne à revendre. Adeleke a téléchargé l’application GoCash, une application de prêt et a demandé à obtenir 8 000 N pour acheter des médicaments pour sa mère.Ils ont crédité son compte bancaire quelques minutes plus tard, mais les conditions de l’accord de prêt stipulaient qu’il rembourserait le prêt dans les sept jours.Le cinquième jour, Adeleke a décidé de demander une prolongation au-delà de la date de paiement convenue après le décès de sa mère à l’hôpital.

Il a eu un choc brutal. Lorsqu’il a expliqué son calvaire à l’agent de crédit de GoCash, l’agent a rejeté sa demande et a menacé de partager des informations sur sa dette avec ses amis et sa famille sur ses contacts téléphoniques.

À la date d’échéance, l’agent de la dette a tenu sa promesse. Il a envoyé des messages aux amis, à la famille et aux collègues de bureau d’Adeleke disant qu’il était un fraudeur et qu’il avait fraudé la société de prêt d’argent.

Le regret de perdre la confiance d’amis proches et de parents a envoyé Adeleke dans une spirale émotionnelle descendante.

« C’était la pire période de ma vie. J’avais l’habitude de pleurer pour m’endormir et d’envisager le suicide parce que ces messages me fermaient beaucoup de portes », a-t-il raconté.
Quand Adeleke a finalement pu payer le prêt une semaine plus tard, il a réglé les intérêts et les frais de retard, mais les messages avaient fait des dégâts.

Il a payé sa dette sur un compte bancaire UBA nommé « Soko Lending Company, GOCash Collection », mais ses contacts ont toujours reçu des messages indiquant qu’il était un fraudeur.

Soko Lending Company est la société mère de l’application de prêt GoCash, qui appartient à ses administrateurs, un ressortissant chinois, Lu Wang et le Nigérian Ayodeji Ogunjimi Samson.

Lors des funérailles de sa mère, certains de ses proches ont encore reçu ces messages préjudiciables et l’ont appelé pour lui expliquer pourquoi il avait fait honte à leur famille.

Sa tentative de convaincre beaucoup d’autres a échoué.
Ici, dans l’État du Delta, j’ai reçu plus d’un millier d’e-mails sur ces questions. Certains sont allés jusqu’au suicide , doivent commettre des crimes graves . Ils m’ont envoyé en direct un texte menaçant qui leur a été envoyé par ces entreprises chinoises opérant au Nigeria. Certains devront emprunter à d’autres applications pour payer avec des taux d’intérêt de 50 %. Ce sont des gens qui ont commencé par emprunter vingt mille, leurs dettes se chiffrent maintenant en millions.

Dans une raffinerie illégale (2022)

Voir “Le matin”

Une explosion est intervenue au moment où les opérateurs et leurs clients s’étaient réunis pour négocier.

C’est terrible!!  Mais cela fait longtemps que cela se produit.  Dans notre village, le village d’Ughevwughe, il y a deux ans, plus d’une centaine de personnes sont mortes de ces opérations illégales sans avoir été signalées.  Y compris les femmes et les enfants.  Maintenant que l’armée est venue s’emparer des pipelines, nous sommes en paix.  Bien que de vastes acres de terres aient été détruites.  Certaines parties sont comme des sites nucléaires maintenant.  Savez-vous que ces personnes qui font ce commerce illégal de pétrole vendent directement aux stations-service publiques.  Comme ils ne peuvent pas séparer correctement le carburant du kérosène, si vous achetez pour un usage domestique à la mauvaise station, vous achetez à la fois du kérosène et du carburant !!! Les cuisinières explosent parfois, les voitures tombent en panne, etc. Ils sont capables de continuer parce qu’ils paient de gros pots-de-vin aux agences de sécurité. Certains politiciens de haut niveau veulent gagner des élections et se comportent comme s’ils ne savaient pas…

Projets pour l’APAF

APAF’s work in the Niger Delta region is vital

APAF(The Association for the Promotion of Fertilizer Trees, Agroforestry, and Forestry) is a non-profit organization dedicated to promoting sustainable agricultural practices in the Niger Delta region of Nigeria. APAF Niger Delta will focus on the planting and maintenance of fertilizer trees to improve soil fertility and increase crop yields. Additionally, APAF promotes agroforestry practices, integrating trees and shrubs into agricultural landscapes for benefits such as improved soil health, increased biodiversity, and enhanced water retention.
Implementing APAF’s initiatives in the Niger Delta region is crucial due to challenges like soil degradation, deforestation, and low agricultural productivity. By promoting fertilizer tree planting and agroforestry, APAF can address these issues and enhance agricultural production sustainability in the region.
APAF’s work can positively impact local communities by increasing crop yields, improving soil health, and providing economic stability through additional income sources like fruits, nuts, and timber from agroforestry practices.
The implementation of APAF’s initiatives in the Niger Delta region is vital for sustainable agriculture, improved soil fertility.


From Renny Ofoni for proposed APAF Niger Delta

Le travail de l’APAF dans la région du Delta du Niger est vitale

L’APAF (Association pour la promotion des arbres fertilisants, de l’agroforesterie et de la foresterie) est une organisation à but non lucratif dédiée à la promotion de pratiques agricoles durables dans la région du delta du Niger au Nigeria. L’APAF Delta du Niger se concentrera sur la plantation et l’entretien d’arbres fertilisants pour améliorer la fertilité des sols et augmenter les rendements des cultures. De plus, l’APAF promeut les pratiques agroforestières, intégrant des arbres et des arbustes dans les paysages agricoles pour des avantages tels qu’une meilleure santé des sols, une biodiversité accrue et une meilleure rétention de l’eau.La mise en œuvre des initiatives de l’APAF dans la région du delta du Niger est cruciale en raison de défis tels que la dégradation des sols, la déforestation et la faible productivité agricole. En promouvant la plantation d’arbres fertilisants et l’agroforesterie, l’APAF peut résoudre ces problèmes et améliorer la durabilité de la production agricole dans la région.Le travail de l’APAF peut avoir un impact positif sur les communautés locales en augmentant les rendements des cultures, en améliorant la santé des sols et en assurant la stabilité économique grâce à des sources de revenus supplémentaires comme les fruits, les noix et le bois issus de pratiques agroforestières.La mise en œuvre des initiatives de l’APAF dans la région du delta du Niger est vitale pour une agriculture durable et une meilleure fertilité des sols.

De Renny Ofoni pour le projet APAF Delta du Niger

Le projet pour l’agro foresterie dans l’Etat du Delta. 

Le jardin biologique au Centre de Formation

Don de Chantal Lang

“Ce ne sont pas toutes les photos de la ferme et des travaux en cours au centre de formation professionnelle.

Comme toutes les fermes ne sont pas situées au même endroit, j’irai dans l’autre plantation et prendrai d’autres photos.

J’essaie de maintenir le contrôle des mauvaises herbes à la ferme.

Comme la ferme est répartie sur plusieurs sites, nous sommes constamment en mouvement et n’utilisons pas de machines.”

Reny

APAF

Des nouvelles de l’APAF. Une expérience de reboisement au Sénégal.

Courte vidéo. Nous espérons une vidéo plus complète sur le projet…Cliquez sur l’image.

Association Soutien aux Plus Démuni-e-s (Nigeria)